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Agenda WYL / janvier 2021

Nouvelle année, nouveau départ ... ou presque ! Bon nombre d'institutions culturelles sont toujours fermées, mais quelques irréductibles galeries résistent encore et toujours. Alors pour tous.tes les passionné.es, voici notre sélection d'expositions pour le mois de janvier.

Ndoye Douts, Dakar 2, 2015 encre et pastel sur papier , 80 x 60cm

Livres d’art et petits objets

Où ? Galerie Art-Z, 27 rue Keller 75011 Paris

Quand ? Prolongation


La Galerie Art-Z nous invite à découvrir ses artistes sous un autre angle : les petits formats ! De la photographie à la sculpture, du livre au dessin, Olivier Sultan met à l’honneur les artistes qui font avec lui la galerie. Vous retrouverez les grands noms qui collaborent avec le galeriste depuis longtemps, et les jeunes promesses qui ont rejoint le projet récemment.

Plongez dans l’univers de l’art contemporain d’Afrique, avec cette sélection de 34 artistes et d’une multiplicité de médiums qui vous donne un aperçu de la vitalité artistique du continent.



Hans Himmelheber, Masked figure and men, DR Congo, Pende region, 1939, scan of a Chalcopyrite from Kipushi mine, and your reflection in the mirror, 2020Impression UV sur miroir 4 mm, caisse américaine en laiton brossé et poli ; 50 x 70 cmCourtesy de l’artiste et Imane Farès
Hans Himmelheber, Masked figure and men, Congo, 1939, scan of a Chalcopyrite from Kipushi mine, and your reflection in the mirror, 2020

Sammy Baloji, Kasala : The Slaughterhouse of Dreams or the First Human Bende’s Error

Où ? Galerie Imane Farès, 41, rue Mazarine 75006 Paris – France

Quand ? Jusqu’au 6 mars 2021


Sammy Baloji puise dans les archives coloniales pour faire émerger des contre-récits. Pour cette exposition à la Galerie Imane Farès, il réunit des travaux mettant en relation collections et archives muséales avec des pratiques de transmission luba comme le Kasala (poème luba). L’exposition Kasala : The Slaughterhouse of Dreams or the First Human Bende’s Error prend pour point de départ le fond photographique de l’ethnologue allemand Hans Himmelheber. Ce dernier a constitué ce fond lors de son voyage au Congo belge en 1939.

Sammy Baloji juxtapose, à travers un grande diversité de médiums, des images coloniales avec le vécu des populations vivant dans les régions ravagées par l’exploitation minière au sud du Congo. L’exposition entrecroise l’impact destructeur de l’extractivisme minier au Congo et l’histoire de la collecte coloniale, les deux participants à des dynamiques d’exploitation et de prédation.




L’attente de Diana Velasquez

Où ? Au Grand Palais

Quand ? Jusqu’au 24 février 2021


Le Grand Palais invite l’artiste colombienne Diana Velásquez à présenter son œuvre « L’attente » composée de 10 toiles de 5m de haut par 2m de large, directement sur les colonnes de la façade du Grand Palais.

Cette œuvre de Diana Velásquez met en scène une file de personnes âgées qui attendent, en écho à la pandémie actuelle et l'accroissement de la précarité sociale et psychologique, notamment pour les personnes les plus vulnérables.





1:54 Paris chez Christie’s

Où ? Christie’s, 9 Avenue Matignon, 75008 Paris

Quand ? 20 au 23 Janvier 2021


Pour la première fois, la foire d’art contemporain africain 1-54 aura lieu à Paris fin janvier. Multipliant ses espaces d’exposition pour développer le projet dans les grandes villes de la scène artistique : New-York, Londres, Marrakech et maintenant Paris. Pour cette toute première édition parisienne, la foire collabore avec la maison de vente Christie's.


La 1-54 Paris accueillera 20 galeries internationales représentant les artistes les plus en vue de la scène contemporaine africaine. La foire vous donne rendez-vous du 20 au 23 janvier à Christie’s pour découvrir l’art d'Afrique et de ses diasporas. Cette collaboration a permis également le développement d’une expérience virtuelle, pour que les œuvres puissent être vues par des visiteurs du monde entier.


Cette édition sera accompagnée du 1-54 Forum, un programme culturel multidisciplinaire curaté par Le 18, espace d’art à Marrakech. Vous pourrez y accéder en ligne pendant la foire et tout au long du mois de février.


Pour en savoir plus : https://www.1-54.com/paris/


Omar Mahfoudi, sans titre, 2020 Encre sur papier 176 X 150 cm

Quitter La Ville

Où ? Afikaris, 38 rue Quincampoix, 75004 Paris,

Quand ? du 9 janvier au 10 février


Dans son tout nouvel espace rue Quincampoix, la galerie Afikaris accueille l’exposition “Quitter la ville” qui met en dialogue les œuvres de Moustapha Baidi Oumarou et Omar Mahfoudi. Dans le contexte de la crise sanitaire actuelle, quitter la ville peut apparaître comme un bol de frais, une échappatoire. L’exposition invite à s’éloigner de l’agitation urbaine pour nous proposer à une immersion dans la nature réinventée, luxuriante et colorée des deux artistes.

Les tableaux de Moustapha Baidi Oumarou sont peuplés de silhouettes citadines plongées dans une végétation dense. Ces personnages sont ce qu’il appelle des “hommes-fleurs”, ils symbolisent des instants d’humanité. Dans ses œuvres, les êtres et la nature ne forment plus qu’un, en harmonie. La végétation évoque une jungle irréelle à la frontière entre conte et utopie, où les personnages sont à l’abri de toute perturbation extérieure.

Les “hommes-fleurs” de Moustapha Baidi Oumarou deviennent des “flower-boy” dans les dessins d’Omar Mahfoudi. Ils symbolisent l’acceptation de soi et de sa sensibilité. Il ressort des œuvres d’Omar Mahfoudi une certaine conscience écologique et ses dessins sont comme des appels mystiques à la nature. La ville ayant tendance à anonymiser les individus, quitter la ville ne serait-ce pas finalement se retrouver ? C’est en tout cas à cette question que les dessins à l’encre d’Omar Mahfoudi nous invite à réfléchir.



Samuel Chambi Mototaxi 2014 Tirage photographique sur papier Fine Art, Edition de 7 ex 54 x 54 cm

“Secuencia 2.0”, photographie contemporaine du Pérou

Où ? Galerie Younique, 65 rue Pascal 75013 Paris

Quand ? Jusqu’au 23 janvier 2021


La Galerie Younique consacre une exposition aux photographes émergents qui font écho au collectif moderne créé en 1976, Secuencia. La galerie s’engage à réaliser cet hommage pour vous exposer, selon son regard expert, les représentants de la “nouvelle Secuencia”. Des jeunes artistes qui travaillent la photographie depuis 10 ans en dévoilant une nouvelle façon de voir le paysage péruvien.

“Des photos nostalgiques de ruines pré-Incas de Majo GUERRERO, aux vues aériennes diluées d’Evelyn MERINO-REYNA, en passant par les visions saisissantes de la vie urbaine de Samuel CHAMBI et d’Edi HIROSE et pour terminer par les paysages vierges et bucoliques de Jorge Luis DIÉGUEZ”



Andrew Tshabangu

Andrew Tshabangu,The Evidence of Things

Où ? Septième Gallery, 31, rue de l'Université, 75007 Paris

Quand ? Du 7 janvier au 27 février 2021


Sous le commissariat de Simon Njami, les photographies d’Andrew Tshabangu nous invite à une plongée discrète hors du temps dans l’intimité de Johannesburg. Grâce à son utilisation d’éclairages à la fois nébuleux et surréalistes, Andrew Tshabangu crée une cartographie de l’intime. Ses photographies appartiennent au registre du silence et de l’intimité. L’artiste présente des scènes sensibles, presque sacrées : le sacré du quotidien, sans jugement, bienveillant et modeste. Il en ressort des clichés pleins d’une tendresse pudique que la Septième Gallery vous invite à découvrir.


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