top of page

Agenda WYL | Décembre 2022


Hello ! Les fêtes et la fin d’année approchent à grands pas… avant de nous retrouver en famille ou entre amis, nous vous proposons des sorties culturelles pour vous échapper du froid, vous faire plaisir et inspirer vos cadeaux !


 

Marché d’Otavalo, Equateur, vers 1944. Gisèle Freund ©RMN – Grand Palais/ Gisèle Freund/IMEC. Service presse – Maison de l’Amérique latine

Ce Sud si Lointain, Gisèle Fund Quand ? Jusqu’au 2 décembre Où ? Maison de l’Amérique latine

La Maison de l’Amérique latine nous dévoile le regard de Gisèle Freund (1908-2000) sur le continent. Ce patrimoine photographique de 72 images montre le voyage sensible que l’artiste a réalisé, entre portraits de personnalités culturelles, paysages et scènes de vie quotidienne. L’exposition se propose de révéler la place importante que le continent américain a eu dans la trajectoire de la photographe germano-française, renommée pour ses portraits d’écrivains du XXe siècle devenus iconiques, caractérisés par un cadrage serré et l’usage de la couleur dès 1938.

En 1941, fuyant l’occupation nazie, Gisèle Freund découvre pour la première fois l’Amérique latine. Elle est accueillie par Victoire Ocampo, grande figure de lettres, à Buenos Aires. C’est ainsi que commence une trajectoire artistique qui placait au centre “l’être humain et ce qui l’entoure”.



 


Disparence, Leslie Amine Quand ? Jusqu’au 14 janvier 2023 Où ? Galerie Anne de Villepoix


La galerie Anne de Villepoix nous invite à nous plonger dans l’univers plastique de Leslie Amine, “empreinte d’un exotisme diffus, avec ses paysages de palmes aux brumes écarlates, ses scènes de palabres insouciantes, et ses flots de végétations tropicales entremêlées à la non chalance des personnages”. L’artise puise son inspiration des voyages qu’elle réalise au Bénin, à Haitï ou dans les quartiers de Yaoundé (Cameroun), sans jamas verser dans “la figuration pittoresque d’une Afrique de pacotilles”. Leslie Amine suit les pas de Victor Segalen, qui cherchait à promouvoir une sensibilité neuve de l’esthétique du voyage et de la quête d’un Ailleurs au quotidien. Ainsi, l’imagerie touristique ou les récits de voyages issus d’une vision colonial, orientaliste ou exostisante disparaissent pour laisser place à un “dispositif pictural complexe susceptible de déjouer les images toutes faites”.





 

Oaxaca, Transylvanie, Nadja Massün Quand ? Jusqu’au 19 janvier 2023 Ou ? Institut Culturel du Mexique


Le mois de la photographie (novembre, Paris Photo) a pris la place dans la scène parisienne pour dévoiler les possibilités créatives de la discipline. Ainsi, l’Institut Culturel du Mexique nous invite à découvrir Nadja Massün (1963-2022), photographe nomade qui place au centre de sa pratique le regard, un regard intérieur et sensible.


Ayant une identité multiculturelle (mère hongroise, père franco-belge, née au Congo, élevée en Amérique du Sud, formée en Europe), la photographie devient un espace privilégié pour développer des liens avec le monde. Une mission professionnelle l’amène à s’installer dans la sierra à Oaxaca, donnant naissance à des images diverses, de l’intimité de sa maison et de sa famille, à la campagne mexicaine, qui dévoilent un regard poétique sur la région. Tout au long de sa vie, elle se consacre à explorer son entourage, partant de son propre quotidien familial aux zones rurales de Oaxaca et de Transylvanie, ou aux métropoles américaines et européennes.




 


Kehinde Wiley Femme Piquée Par Un Serpent (Mamadou Gueye), 2022 Kehinde Wiley / Ugo Carmeni

Kehinde Wiley Quand ? Jusqu'au 08 janvier 2023 Où ? Musée Orsay


Afin de créer un lien entre sa collection et la création contemporaine, et en guise de prolongement de l’exposition Kehinde Wiley à la Fondazione Giorgio Cini pendant la Biennale de Venise, le musée d’Orsay présente trois oeuvres monumentales de l’artiste. Venez découvrir la peinture Femme Piquée Par Un Serpent (Mamadou Gueye) et les sculptures récemment réalisées An Archaeology of Silence et The Young Tarantine (Mamadou Gueye). Inspirés par le célèbre Christ mort au tombeau de Hans Holbein, ainsi que par les scènes artistiques historiques de guerriers tombés ou de personnages au repos, Wiley a développé une série de coprs de couleur gisants au sol. Ainsi, il propose une version contemporaine du portrait monumental, mélangeant violence, douleur, mort et extase.

Dernier mois !




 


Difé, Minia Biabiany

Quand ? Jusqu’au 8 janvier 2023 Où ? Palais de Tokyo

Le Palais de Tokyo invite pour la première fois l’artiste guadeloupéenne Minia Biabiany à réaliser une exposition personnelle, Difé (feu en créole), qui dessine un “intinéraire entre des figures de bananiers en bois brûlé et des chemins de céramiques qui composent au mur un alphabet fragile et mouvant”. Cette installation monumentale se poursuit ensuite dans l’exposition collective Shéhérezade la nuit.


Minia Biabiany questionne dans son travail la relation au territoire et au lieu à partir du contexte caribéen et guadeloupéen (son histoire coloniale, son présent comme territoire dominé et sous assimilation). À la recherche de manières d’habiter les tensions de ce territoire et d’un dialogue avec les diférentes voix qui ont signalé les processus de colonialité de la région insulaire, l’artiste développe une pratique sensible liée aux lieux dans lesquels elle évolue. Le tressage et la dessin lui permettent ainsi de questionner le lien entre la perception de l’espace et notre propre histoire, de même que de s’ouvrir à une multiplicité de modes de connaissance.


« Dans ma pratique, le tressage amène la question des récits enchevêtrés, il s’agit de pouvoir mettre des mots et de nourrir un imaginaire dans lequel se raconter a une place paradoxale, à la fois libérée et agressive, et à la fois crainte et tue. » - Minia Biabiany




 


Baya, Vogue France, février 1948. D.R.Baya en 1947 à Paris. Magazine Vogue, février 1948. D.R.

Baya, icône de la peinture algérienne. Femmes en leur Jardin

Quand ? jusqu’au 26 mars 2023

Où ? Institut du Monde Arabe (IMA)


En collaboration avec le Fonds Claude et France Lemand, l’IMA rend hommage à l’artiste algérienne Baya, propulsée dès l’âge de 16 ans au sommet de la notoriété. Il s’agit d’une invitation à (re)découvrir, pour certains, le bestiaire énigmatique de ses céramiques et ses peintures colorées d’une nature luxuriante. Cet événement fait partie du projet « 2022. Regards sur l'Algérie à l'IMA ». Baya avait 16 ans lors de sa première grande exposition à Paris, organisée en 1947 par le galeriste Aimé Maeght. À l’époque, son travail fut qualifié à tort d’ “art naïf” ou d’ “art brut”. Figure majeure de la création en Algérie, elle a beaucoup influencé les générations formées après l’Indépendance. Les oeuvres exposées ici documentent toutes ses périodes d’activités, de 1947 à sa mort en 1998.


« Baya. Femmes en leur Jardin apportera aussi, dans une perspective d’études coloniales et décoloniales, un éclairage inédit sur le “cas Baya”, étayé par l’exploration de ses archives, en particulier sa correspondance avec sa mère adoptive Marguerite Caminat. Comment cette jeune fille non scolarisée (comme 98% des filles “indigènes” de sa génération), qui a connu souffrance et violence, devint-elle, à la fin de la période coloniale, cette Baya maîtrisant le langage des formes et des couleurs et créant un style bien identifiable, propulsée dès l’âge de 16 ans au sommet de la notoriété, éblouissant les amateurs d'art parisiens et faisant l'objet d'une double page (écrite par Edmonde Charles-Roux) dans le magazine Vogue ? »





40 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page