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Agenda WYL / juin 2019

Pour le mois de juin, l’Amérique-Latine et les Caraïbes sont particulièrement à l'honneur en raison de la semaine qui leur est dédiée.



King Houndekpinkou, Belles Brutes

Où ? à la Galerie Vallois, 41 rue de Seine, 75006 Paris

Quand ? du 6 juin au 30 juillet

Belles-Brutes résume parfaitement les oeuvres de King Houdekpinkou. Elles associent créativité, savoire-faire et dialogue interculturel. L’artiste mêle argiles et matériaux des cinq continents (grès noir des canaries, cendre de pins du Japon, argile du Bénin, dorure, émaux, etc.). Ses céramiques sont autant d’odes poétique à la “beauté de l’imperfection” et au geste créateur instinctif. Marqué par son séjour au Japon en 2012, où il découvre l’approche spirituelle et cérémonielle de la création céramique, qui lui rappelle le culte vaudou animiste du Bénin, il crée le programme Terre Jumelle pour favoriser les échanges entre les deux régions. Il s’agit de la troisième exposition du céramiste franco-béninois à la Galerie Vallois.



La Cité Internationale des Arts accueille deux expositions au mois de juin en lien avec la semaine de l’Amérique latine et des Caraïbes. Samuel Gelas, artiste guadeloupéen, prend possession du Corridor, tandis que l’artiste colombien Luis Carlos Tovar s’installe dans la petite galerie.

Samuel Gelas, Triomphe, 2019, (détail), pierre noire et acrylique, 100x200cm

Samuel Gelas,

Re-Création

Où ? à la Cité Internationale des Arts, Corridor, 18 Rue de l'Hôtel de ville, 75004 Paris

Quand ? du 7 au 30 juin

À travers l’exposition Re-Création, Samuel Gelas questionne la nature humaine. Ses grandes toiles dénoncent les violences urbaines, sociales et culturelles à travers des images métaphoriques. Des figures hybrides et anthropomorphes venant des contes créoles côtoient la pop culture, la mythologie et des métaphores animales. Le commissariat de cette exposition est assurée par Régine Cuzin.

Luis Carlos Tovar, Frontiers

Luis Carlos Tovar, Cartographies of Escape "Le Syndrome d'Ulysse"

Où ? à la Cité Internationale des Arts, Corridor, 18 Rue de l'Hôtel de ville, 75004 Paris

Quand ? du 7 au 30 juin

Luis Carlos Tovar présente la suite d’un projet initié en 2015, alors que l’artiste travail au contact des réfugiés africains, afghans et palestiniens du centre d’accueil Baobab à Rome. Le premier volet “Cartographies of Escape I” fut exposé en 2016 au Musée d’Art Contemporain de Rome. Cette série est le témoin du durcissement récent des politiques migratoires européennes et des craintes des migrants en transition vers l’Europe. Les nouvelles oeuvres présentées à la Cité internationale des Arts, illustrent le silence de ces perpétuels voyageurs en fuite, leur syndrome d’Ulysse. Luis Carlos Tovar poursuit un travail de questionnement de l'espace géographique à travers une approche plus matérielle. 

Une rencontre sera organisée le 11 juin (19h) à la Maison de l’Amérique Latine, autour de l’exposition en présence de Luis Carlos Tovar et de la commissaire espagnole Maria Santoyo, dans le cadre du cycle « L’oeil pense ».

https://www.citedesartsparis.net/fr/exposition-le-syndrome-dulysse-luis-carlos-tovar



À l’occasion de la sixième édition de la semaine de l’Amérique latine & des Caraïbes - France, la Maison de l’Amérique latine à Paris inaugure deux nouvelles exposition qui placent l’Amérique centrale à l’honneur à travers deux artistes de deux pays et de deux générations : David Solìs, originaire du Panama, et Marlov Barrios, originaire du Guatemala.

Marlov Barrios, installation “Mimesis”

Où ? Maison de l'Amérique latine, 217 boulevard Saint-Germain, 75007 Paris

Quand ? jusqu'au 24 juillet

Marlov Barrios réalise une intervention in situ recouvrant les murs de la salle Asturias. Cette oeuvre unique et éphémère est le support d’une réflexion sur l’empreinte du mimétisme dans la nature, les rapports sociaux et l’Histoire de l’art. Les oeuvres reflètent une alliance syncrétique entre les mondes maya, colonial et contemporain. Les oeuvres de Marlov Barrios interpelle le spectateur sur des sujets guatémaltèques bien que nourris d’une réflexion sur la globalisation.

David Solis, Temporada Seca, 2016, 150x150cm © DS

David Solis, exposition “Lisières”

Où ? Maison de l'Amérique latine, 217 boulevard Saint-Germain, 75007 Paris

Quand ? jusqu'au 24 juillet

David Solìs aborde le rapport oppressant entre l’homme et son environnement naturel. L’artiste peint une nature psychique. Les paysages naissent, se développent et se répandent sur la toile. La nature omniprésente dans les oeuvres en devient presque étouffante, sans échappatoire. Tels des barreaux de prison renvoyant à sa responsabilité écologique. L’espoir existe encore, il réside souvent dans une petite frange de ciel ou une étendue d’eau. Christina Chirouze Montenegro a assuré le commissariat de cette exposition.


Le centre de la FEBEM (Fondation pour le bien-être de l'enfance) dans le quartier de Pacaembu - Sao Paulo, Brésil, 1996 © S. Salgado

“Déclaration” de Sebastiao Salgado

Où ? au Musée de l’Homme, 17 Place du Trocadéro et du 11 Novembre, 75016 Paris

Quand ? jusqu’au 11 novembre 2019

L’exposition photo de Sebastiao Salgado “Déclaration” présente des grands formats de l’artiste brésilien. Elle s’intègre dans la saison “En droits!” qui commémore les 70 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, signée au Palais de Chaillot le 10 Décembre 1948. Les photographies illustrent certains articles de la déclaration, tels que le droit d’asile, la liberté de pensée, de conscience et de religion, droit au travail, etc. Les oeuvres retracent 40 ans de carrière dans une vingtaine de pays : Angola, Algérie, Brésil, Éthiopie, France, Kenya,, Mozambique, … Ces photographies sont autant de témoignages soulignant la portée universelle de ce texte.


Vue de l'exposition Nelson Makamo © Loo & Lou Gallery

Solo Show de Nelson Makamo

Où ? à Loo & Lou Gallery, 20 rue de Nazareth, 75003 Paris

Quand ? jusqu’au 27 juillet 2019

Il s’agit de la seconde exposition solo de l’artiste sud-africain à Paris. Le travail de Nelson Makamo s’inspire de l’innocence des enfants des zones rurales sud africaines. L’artiste réactualise le regard enfant du spectateur, un regard vrai et sans superflu. Il inscrit sa démarche artistique dans un processus d’observation attentif de la société qui l’entoure avant de retranscrire ses impression par un travail graphique et coloré jonglant entre le fusain, l’acrylique, l’aquarelle, la sérigraphie et la peinture à l’huile.

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