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Agenda WYL / Février 2021

Dernière mise à jour : 29 juil. 2022

Il fait froid et les activités culturelles sont presque à l'arrêt. Presque ! car les galeries d'art sont ouvertes et n'attendent que vous et voici notre sélection d'exposition à ne pas manquer en février pour retrouver un peu de couleur, d'art et de chaleur.


Dalila Dalléas Bouzar, Sorcières #4, 2019

Eden, Dalila Dalléas Bouzar

Où ? Showroom de la Galerie Cécile Fakhoury, 1 rue de Bourbon le Château, 75006 Paris

Quand ? jusqu'au 26 février


Le showroom parisien de la Galerie Cécile Fakhoury accueille une exposition personnelle de l’artiste franco-algérienne Dalila Dalléas Bouzar. Poursuivant un cycle de réflexions entamées en 2020 lors d’une exposition à Abidjan autour de l’héritage de la mémoire algérienne, de la mémoire des femmes, de la représentation des minorités dans les arts et de la psyché occidentale. L’artiste peintre et performeuse place le corps au centre de sa démarche, il devient le réceptacle d’histoire de transmission, de savoir, de pouvoir et de représentation. Dalila Dalléas Bouzar peint sur des toiles de lin des personnages libres de tout jugement et de toute association d'idées, libérer du poids que la société faisait peser sur leur épaules. Ils deviennent des corps puissants et innocents. Les tableaux sont marqués par une grande simplicité et sentiment de forte sérénité rarement accordé aux corps non blanc dans l’histoire de la peinture occidentale.


Chantal Regnault, Tony Overness, Granddest March Ever, Palladium 1990, courtesy Galerie Dominique Fiat

(Un)hidden, Galerie Dominique Fiat

Où ? 16, rue des Coutures Saint-Gervais, 75003 Paris

Quand ? Jusqu'au 27 février


La galerie Dominique Fiat accueille jusqu’à la fin du mois l’exposition un(hidden) curatée par Nicola Lo Calzo et présentant les œuvres de Rut Blees Luxemburg, Chantal Regnault, Nicola Lo Calzo et Sue Williamson.

L’exposition rassemble divers points de vue sur la résistance et la capacité à se réinventer au-delà de la stigmatisation. Les œuvres ont en commun de présenter des formes de résistance qui dépassent la simple notion de résilience. Chantal Regnault expose des photographies de Voguing réalisées à New-York dans les années quatre-vingt-dix où le glamour n’est qu’un paravent sur une réalité faite d’exclusion.

Nicola Lo Calzo expose deux séries Binidittu et Regla. Binidittu documente la vie de Saint Benoît le Maure, saint catholique du XVIe siècle, sans doute descendant d’esclave tandis que Regla dévoile la vie des cubains aujourd’hui.

Rut Blees Luxembourg mène un travail photographique autour de l’urbanité et explore les mutations de la ville de Londres à l’heure de la spéculation immobilière.

Sue Williamson, artiste et activiste engagée contre l’apartheid en Afrique Sud, présente l’installation Last Supper (1981 + 2008), qui décrit une dernière réunion de famille avant la démolition de leur maison parce que leur quartier est déclaré reservé aux blancs.




31 Project, On fait des dessins dans la terre,

Où ? 31 rue de Seine, 75006 Paris

Quand ? jusqu’au 20 mars 2021


Exposition collective réunissant le travail de Naomi Lulendo, Marie-Claire Messouma Manlanbien, Georgina Maxim et Charlotte Yonga. Curatée par Eva Barois de Caevel, l’exposition affiche un axe affectif assumé. Les affinités sont autant thématiques, que formelles et personnelles. Loin de créer une exposition déséquilibrée et fourre-tout, “On fait des dessins dans la terre” est une exposition intimiste, où les œuvres se répondent, partagent un discours de femmes qui se racontent par leurs pratiques.

Le titre de l’exposition est emprunté à L’opoponax de Monique Wittig. Plongée au cœur de l’enfance, le roman raconte l’histoire d’une petite fille de la maternelle à la fin de sa scolarité. Construit sur un récit purement descriptif, le roman de Monique Wittig fait le lien entre les artistes, la curatrice, le visiteur et les œuvres, un lien irréel, conceptuel et esthétique mais comme un fil guidant le regard d’une œuvre à l’autre.



Mabeye Deme, série Gudi Dakar, 2019

Gudi Dakar / Dakar la nuit, Mabeye Deme

Ou ? Galerie Art-Z, 27 rue Keller, 75011 Paris

Quand ? Jusqu’au 27 février


La Galerie Art Z présente l'œuvre de Mabeye Deme, artiste avec qui la galerie collabore depuis longtemps lui consacrant une place importante parmi sa programmation culturelle. Connu pour ses photographies dévoilant la réalité à travers de légères tentes flottant à Dakar ou fabriquées par lui-même, il capte l’intimité de la vie quotidienne au Sénégal à travers son appareil. Pour cette exposition, Mabeye Deme explore Dakar la nuit. Depuis l’absence d’éclairage de la rue le soir, le photographe jette un coup d'œil à l’intimité des espaces privés qui eux, au contraire, débordent de lumière et couleurs. Nous observons la réalité quotidienne des individus photographiés, sans jamais sentir qu’on envahit leur intimité.



Iván Navarro, Nebula I, 2020 Hand painted mirror, LED light, wood, aluminum, glass paint, glass, mirror, one-way mirror and electric energy

Planetarium, Iván Navarro

Où ? Galerie Templon et Centquatre

Quand ? Jusqu’au 30 mars 2021 (Galerie Templon), jusqu’au 28 février (Centquatre)


La Galerie Templon nous présente Planetarium, exposition de l’artiste Iván Navarro, qui à travers des illusions optiques, la lumière et des jeux de mots, investit l’espace et questionne les notions de pouvoir et control. Grandi sous le régime de Pinochet au Chili, avant de se déplacer aux Etats-Unis, Navarro s’inspire des codes du minimalisme pour créer des sculptures lumineuses qui évoquent les sujets sombres de l’histoire de l’humanité (torture, domination, inégalités, …).

L’exposition nous emmène dans un voyage poétique à travers des paysages cosmiques, des cartes imaginaires qui interrogent les limites de l’astronomie, les représentations mentales et l’anthropocentrisme.

Expo parallèle au Centquatre, sous RDV pour les professionnels !



Valentina Canseco, matrice 43

Colors of Abstraction

Où ? 193 Gallery, 7, Rue des Filles du Calvaire 75003 Paris

Quand ? 16 Janvier au 28 Février 2021


Pour sa première exposition de 2021, la 193 Gallery présente sept artistes de différentes nationalités (Afrique du Sud, Mexique, Brésil, Etats-Unis, France, Thailande, Italie), pour finaliser leur cycle d’expositions autour de la couleur. Clin d'œil à la naissance de l’art abstrait qui permet au XXe siècle aux artistes de s’approprier et de libérer la couleur dans leur créations. Depuis un regard contemporain, les artistes présentés à la galerie défendent la libération de la couleur, de la forme et du sujet à travers des couleurs nettes et des constructions visuelles définies/tranchées.


HARRY MOODY (USA), HUGH BYRNE (AFRIQUE DU SUD), ALDO CHAPARRO (MEXIQUE), ANTON ALVAREZ (CHILI), VALENTINA CANSECO (BRÉSIL/CHILI/FRANCE), BEN ARPEA (ITALIE), ​KITIKONG TILOKWATTANOTAI (THAÏLANDE)




Assemblage #26, Les âges de la mue

Où ? Julio Artist run space, 13 rue Juillet 75020 Paris

Quand ? Jusqu’au 20 février 2021


Julio présente un dialogue inédit entre Santiago Esses et Julie Joubert, deux artistes dont leurs travaux récents touchent à l'imaginaire de l’enfance et de l’adolescence. Deux étapes de la vie définies, en partie, par cette limite floue entre la réalité et les projections imaginaires. Santiago Esses expose une série d’objets liés aux récits d’enfance, de Disney aux contes d’Horacio Quiroga. Il développe un ensemble scénographique afin d’analyser ces récits avec la distance que le temps passé lui permet. Julie Joubert questionne dans son travail le rapport à l’Autre et sa représentation, tout en mettant en lumière la singularité de ses sujets. Elle s’intéresse par la fragilité de la présence humaine.


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