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CLÉOPHÉE MOSER

Née en 1992, Cléophée Moser est artiste plasticienne, vidéaste et performeuse. Elle met en relation son environnement d’origine en banlieue parisienne, et son parcours d’artiste femme engagée avec l’histoire  internationale, et l’actualités politiques des différents milieux et territoires géographiques où elle vit et travaille. Ses projets traitent brutalisme politique, de guérison comme pratique de la résistance et de porosité des frontières.

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Après une formation en arts appliqués à Londres, elle s’oriente dans un parcours théorique en esthétiques et sciences sociales à Paris, puis à Buenos Aires en Argentine, et à Cotonou au Bénin, où elle se spécialise dans le champ des études postcoloniales et des gender studies. Elle entreprend par la suite une série d’expériences formatrices auprès de différents maîtres dans ses domaines d’inscription : la performance engagée, le cinéma du réel, la poésie critique, l’installation. À Douala, Cameroun, lors d’une résidence de création organisée par la Galerie Doual’art et l’ENSAPC, elle s’engage définitivement en tant qu’artiste visuelle avec la création du film FAUVES qui reçoit le premier prix du festival IN/OUT en 2019 à Gdansk, Pologne.  

 

Initiée par des mentors tels que Hervé Yamguen, Sylvie Blocher et Eddy Ekete, elle inscrit sa pratique dans une démarche qui interroge sans cesse les dynamiques de pouvoir à l'œuvre dans le tissage relationnel et le rôle des images dans la fabrique de ces dernières. En 2018 elle fonde avec la critique d’art Marynet J. le collectif Eaux Fortes, qui rassemble en réseau trans-géographique des artistes et curatrices engagé.e.s, dans le cadre d’évènements et d’actions culturelles traitant des rapports de pouvoir à l'œuvre dans l’écomonde et l’actualité. Depuis 2019, elle a participé en tant que plasticienne au Festival Kin’Act à Kinshasa, au Oops Festival de Performance de Brighton, à la Biennale de Ouagadougou, à la Biennale de Kampala, à la New Alphabet de l’institution HKW, et à la Biennale Dak’art Off. 

Sa pratique s’est spécialisée dans l’observation et la retranscription des forces qui entrent en jeu dans la relation entre architectures, corps en mouvement et imaginaires collectifs dans les villes capitalistes et leurs chantiers. Elle traite du brutalisme dans la poursuite des théories d’Achille Mbembe, comme état global d’un rapport de violence organisée entre les corps et vis-à-vis de l’environnement. Elle réalise des installations immersives multi sensorielles (olfactives, haptiques, sonores et visuelles), des objets d’art (art textile, sculpture, photographie, assemblage) ainsi que des performances et films expérimentaux à caractère engagé. Ses œuvres tentent de donner corps aux phénomènes subtiles qui impactent le vivant et son avenir, mais également de mettre en place des stratégies de guérison et de soin comme dispositifs de résistance.

Pour suivre et retrouver le travail de Cléophée Moser :

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